L’hydrogène, carburant pour un nouveau départ
Parmi les solutions à la crise écologique, l’hydrogène est à la mode. On en parle de plus en plus comme le carburant vert du futur. Les véhicules qui fonctionnent à l’hydrogène n’émettent pas de gaz à effet de serre… et ne rejettent que de l’eau. Nous sommes allés enquêter auprès de la Semitan, le service de transports de Nantes métropole, pour en savoir plus sur les expériences en cours.
Mise en ligne : décembre 2023
Pour les villes d’aujourd’hui, l’urgence est de réduire leur dépendance au pétrole non seulement pour des raisons de coût, mais aussi, bien sûr, pour lutter contre la pollution urbaine. A l’échelle de Nantes métropole, par exemple, les tramways fonctionnent à l’électricité et la plupart des bus roulent au gaz naturel.
Des expérimentations sont également menées pour développer le recours à l’hydrogène. Une première expérimentation est déployée au centre technique d’exploitation de la Semitan : la station Multhy produit de l’hydrogène qui alimente une flotte de véhicules légers de Nantes métropole. Une seconde est menée sur le bateau Jules Verne, un bac qui permet de traverser l’Erdre entre la station Port Boyer et Facultés. Aujourd’hui limité à 12 passagers et 6 vélos, le passeur à hydrogène pourrait à terme accueillir 25 personnes.
Même si à l’heure actuelle, il reste des obstacles techniques pour déployer l’hydrogène à grande échelle, ces expérimentations sont porteuses d’espoir. Comme nous l’a expliqué Raphaël Lecoq, chef de projet innovations à la Semitan, ces projets sont autant de « briques » qui contribuent à bâtir petit à petit une « politique de décarbonation » des transports en commun.